La Fondation

La Fondation pour la Mémoire de la Déportation, est la plus ancienne des Fondations de mémoire issue de la Seconde guerre mondiale. Elle s’est voulue, dès sa création, en 1990, comme le souhaitaient ses fondateurs, représentative des différents courants historiques de la déportation et donc porteuse de plusieurs mémoires. La composition de son Conseil d’administration traduit cette volonté puisqu’il est constitué de déportés dits de répression (résistants, otages, communistes, syndicalistes, militaires etc.) et de déportés dits de persécution, (parce que juifs selon les critères établis par le régime de l’Etat français de Vichy et les nazis).
De plus le dosage équilibré des sensibilités politiques de ses administrateurs favorise l’expression des différents courants de pensée qui ont animé la résistance et l’opposition au nazisme et à l’Etat français de Vichy, puis alimenté la mémoire de l’après guerre.

Elle demeure attachée à l’évocation équilibrée et différenciée des deux grands courants de déportation, envoyant dans des « usines de mise à mort » des êtres humains parce que nés juifs ou tsiganes, et dans les camps de concentration des « ennemis du Reich allemand nazi » ( résistants, communistes, socialistes, chrétiens, témoins de Jéhovah, « asociaux » etc.), pour les briser et en faire des serviteurs zélés du nazisme , ou pour s’en débarrasser, non sans exploiter jusqu’au bout leur force de travail.

LA DÉPORTATION PARTIE DE FRANCE, 165 000 personnes : 
 
 
 
89 000 déportés au titre de la répression de la lutte contre l’occupant (résistants ou opposants politiques, otages ou victimes de représailles) mais aussi comme droits communs, homosexuels. (selon les résultats des recherches au 1er janvier 2007)

60 % sont revenus


76 000 déportés, dont 11 000 enfants, au titre des persécutions antisémites et dans le cadre de la mise en œuvre de la « solution finale de la question juive » en Europe.

3 % sont revenus