26 décembre 1943 : Louis Le Gros, otage déporté de Morlaix
Du 26 octobre 2013 au 25 janvier 2014
La ville de Morlaix propose actuellement une exposition de peintures, réalisées par Louis Le Gros, ex-otage déporté à Buchenwald. Chaque tableau représente une scène du périple ou une scène vécue dans le camp.
A l'issue de la visite, dans la salle des conférences du musée, est proposé le visionnage d'un film-témoignage. Dans cette vidéo les ex-otages survivants s'expriment.
Le musée organise une médiation culturelle dans le cadre de cette exposition :
• Conférences
• Visites commentées
• Ateliers pédagogiques
Pour télécharger le dossier de presse, cliquez ici.
Durant la Seconde guerre mondiale, le 26 décembre 1943, soixante Morlaisiens sont pris en otage par les Allemands. Ils sont ensuite déportés. Seuls certains d’entre eux sont revenus après la guerre. Louis Le Gros fait partie de ceux-là.
À travers le témoignage pictural de Louis Le Gros, l’exposition a pour objectif de présenter et commémorer cet épisode de l’histoire morlaisienne à l’occasion du 70e anniversaire.
Louis Le Gros, jeune Morlaisien, qui faisait partie des soixante otages, avait étudié à l’École des Beaux-arts. Durant ces années passées en camp de concentration il va réussir à dessiner sur place, sur des morceaux de papiers ou vieux journaux les scènes de la vie quotidienne au camp. De retour à Morlaix, il réalisera de nombreux autres dessins et peintures, décidé à témoigner sur ce vécu.
Les scènes composées forment un récit à la manière d’une bande-dessinée. Durant plusieurs dizaines d’années, et jusqu’à sa mort, il est revenu à plusieurs reprises sur le plus grand tableau. Ces oeuvres personnelles sont restées cachées de sa propre famille, le père ne parlant que très rarement à son fils de cette période de sa vie.
Outre le témoignage personnel de ce déporté, l’exposition proposera un éclairage historique de la période d’occupation à Morlaix.
Une cérémonie commémorative le 25 octobre à 18h30, place des Otages
Une cérémonie se tiendra place des Otages, devant le kiosque, à l’endroit où une plaque rappelle quotidiennement à tous les passants le destin tragique de ces jeunes Morlaisiens.