Biographie
Jacques Debord est né le 28 juin 1923 à Paris. Il grandit à Clichy, dans un milieu plutôt ouvrier, même s'il garda des contacts avec les parents de son père qui, eux, vivaient dans le Paris aisé. Durant toute son enfance, et jusque dans son adolescence, il faisait parti des Jeunesses Ouvrières Chrétiennes (JOC).
Après avoir fait son brevet élémentaire dans une école catholique, il débuta ses études en 1938 dans un collège d’enseignement technique et obtint un CAP d'ajusteur et un CAP de dessinateur. Il travaille ensuite comme ajusteur dans une usine de roulement à billes, à Courbevoie. C'est dans cette usine que son nom figure, un mois et demi plus tard, sur une liste de personnes devant partir travailler en Allemagne. Alors qu'il refuse de signer, une bousculade a lieu et il s'enfui.
Il trouve refuge chez l’abbé Louis (qu'il connait grâce aux JOC). L’abbé lui demande une prise de position. Jacques Debord explique alors vouloir s'engager dans la Résistance. Il entre dans le mouvement « Vengeance » en novembre 1942. Il y occupera un rôle important dans le domaine du renseignement. C'est d'ailleurs pour ramener des renseignements qu'il part pour l’Allemagne en janvier 1943. De là, il envoie clandestinement des informations aux Résistants restés en France.
Après son retour en France, il mène une vie clandestine avant d'être arrêté par la Gestapo le 3 octobre 1943, suite à une trahison. Il est déporté à Buchenwald, puis au camp de Schönebeck d’où il a été libéré le 4 mai 1945 par les Canadiens.
Après avoir fait son brevet élémentaire dans une école catholique, il débuta ses études en 1938 dans un collège d’enseignement technique et obtint un CAP d'ajusteur et un CAP de dessinateur. Il travaille ensuite comme ajusteur dans une usine de roulement à billes, à Courbevoie. C'est dans cette usine que son nom figure, un mois et demi plus tard, sur une liste de personnes devant partir travailler en Allemagne. Alors qu'il refuse de signer, une bousculade a lieu et il s'enfui.
Il trouve refuge chez l’abbé Louis (qu'il connait grâce aux JOC). L’abbé lui demande une prise de position. Jacques Debord explique alors vouloir s'engager dans la Résistance. Il entre dans le mouvement « Vengeance » en novembre 1942. Il y occupera un rôle important dans le domaine du renseignement. C'est d'ailleurs pour ramener des renseignements qu'il part pour l’Allemagne en janvier 1943. De là, il envoie clandestinement des informations aux Résistants restés en France.
Après son retour en France, il mène une vie clandestine avant d'être arrêté par la Gestapo le 3 octobre 1943, suite à une trahison. Il est déporté à Buchenwald, puis au camp de Schönebeck d’où il a été libéré le 4 mai 1945 par les Canadiens.
Informations supplémentaires :
Voir aussi La Lettre de la Fondationde la Résistance n° 70 de septembre 2012,
Voir aussi La Lettre de la Fondationde la Résistance n° 70 de septembre 2012,